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UNE POPULATION EN DANGER !

UNE POPULATION EN DANGER !


Il existe une large différence déontologique entre la grande valeur démocratique de la tolérance et la moindre de la lâcheté.
Et cette dernière constitue un habitus dans la civilisation congolaise au point d’en constituer un laisser-aller tacite se manifestant par un niveau élevé du désintéresser des choses, pratiques, usages qui, de par leur manifestation se présente comme des entorses au mieux vivre et au mieux être.
L’on se demande à cet effet si nous pouvons espérer en un, ne fut-ce qu’un tout petit émergence dont le sens a été lamentablement dénaturé par nos semblables.
Ou faut-il encore croire en la politique. En réalité, il est sans doute difficile de s’aligner sur cette voie affirmativement. 
Le citoyen ne reçoit en retour ce qu’il contribue à et pour son Etat. 
C’est ici que l’on se doit de soulever le taux de participation de 47,46% aux élections organisées en décembre 2018, et qui témoignent en effet cette réalité. 
Beaucoup semble la sous-estimer alors qu’elle a une conséquence manifeste dans la construction, l’organisation, le fonctionnement et des institutions et de la vie courante des populations. 
Il est avéré que ce qui ruine un État parmi tant d’autres raisons, ce n’est guère le fait que celui-ci n’entretient des relations avec le monde extérieur - d’ailleurs la politique de l’autarcie suffit pour balayer cette hypothèse - et encore moins, le fait de disposer des potentielles richesses souterraines - dans ce sens aussi nombreuses de nations disposent des potentielles immenses mais demeurent pour le moindre développé, mais bien plus. Dans la théorie des éléments qui composent l’entité supérieur de droit public qu’est l’Etat, l’on relève, à part le territoire et la puissance publique, la population. Celle-ci n’est comprise que lorsque sa place est valablement et effectivement assurée; et c’est par elle que l’Etat prend sens et prends corps.
Une chose est certes : cette population est mise à l’écart ; elle n’est plus l’objet d’attention des actions de la puissance puissance représentée par des hommes.

Au grand désarroi des sentiments les plus intimes et les plus nobles : nous aurions perdu des repères.

Commentaires

Le Marc a dit…
Le peuple congolais devient une population mosaïque, qui ne sait où se situer. Une population qui regorge un océan de problèmes à déstructurer, car une petite minorité se veut révolutionnaire mais hélas, elle n'est que trop petite et étouffée par l'immense océan... Et l'État dans tout ça, un véritable irresponsable qui ne sait que se préoccuper de lui-même, de ses propres intérêts. Doit-on espérer un changement ? Par quelle voie changer les choses ? Je réfléchis encore.
Mlkevin-rené a dit…
Et devrions encore continuer de réfléchir puisque je me dis que les choses ne doivent demeurer ainsi.
En effet, tout étant réaliste, l’on pourrait affirmer qu’il est difficile d’esperer à un changement à la vue de la situation actuelle. En revanche, nous devons simplement y croire et y travailler

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