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Dans leur présent - correspondant au passé -, les différents acteurs, qu’ils soient sociaux ou politiques, se sont battus, sacrifiés au prix de leur sang et de leur vie pour que ceux qui viendront après jouissent pleinement de l’indépendance, de la souveraineté de la reconnaissance de la dignité comme peuple, de l’exploitation et du bénéfice des richesses potentielles du sous-sol. 
Simplement parce qu’ils savaient que l’avenir radieux qu’ils combattaient devaient profiter à leurs successeurs.
Et donc, c’est ainsi que la mentalité collective se construit pour garantir le mieux-être - état moins paisible que dans leur présent.
A ce jour, nous tentons, voire même, nous procédons délibérément à la violation de cet idéal de vie, de cette manière de penser pour ceux qui vont venir après nous. Cette démarche illégitime - que nul humain ne dispose du privilège de le saccager, de le toucher; au mieux, de l’améliorer - ambitionne les entreprises des acteurs qui mettent en avant plan leurs intérêts - que tout le monde qualifierait unanimement d’égoïste - pour satisfaire leurs désirs. A cet effet, ils procèdent à pour atteindre cette fin infiniment manquant de noblesse.

Disposons-nous réellement de cette liberté de piétiner, par nos actions présentes, le futur de nos successeurs ?

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