Les experts en éducation, confirmés ou improvisés, ont souvent eu un discours négatif sur la rue et ses effets sur l'éducation des enfants. Ainsi, l'éducation de la rue est considérée comme à éviter. Sans nier quelques vérités de ce discours et sans aucun esprit de contradiction, c'est plutôt dans une volonté de remise en question que s'inscrit ma réflexion. Ayant passé beaucoup de temps dans la rue, quand je n'étais pas en famille ou à l'école, j'estime qu'il est injuste de ne regarder que le côté négatif de la chose. Et puisque la société semble n'avoir de l'intérêt que pour ce qui ne va pas, pour tenter de rétablir un peu d'équilibre, je me lance dans cette forme "d'apologie de la rue" - cela peut paraître absurde et provocateur - et de sa contribution à l'éducation des jeunes. Je ne trouve aucun intérêt à parler du mal dont toutes les bouches (ou presque) parlent déjà. Un adage africain dit: "il faut tout un vill...
Puisque nous ne saurions habiter sans l’autre, il est donc impérieux d’orienter nos actions, nos attitudes, non seulement en fonction de nos intérêts, mais aussi et surtout, en fonction de l’autre. L’altérité occupe donc une place fondamentale dans notre démarche