La crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a frappé le monde sans l’arrêter. De la Chine en Afrique via l’Europe, les libertés publiques ont connu un mauvais tournant. Fermeture des frontières, mesures de confinement des populations (mieux assignations à résidence des populations) et isolement de certaines régions au sein d’un même État n’ont jamais aussi été décrétés par les autorités publiques comme pendant la crise sanitaire actuelle, le but étant d’endiguer dans les meilleurs délais cette épidémie. Or, à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Un concept devient le maître-mot, état d’urgence , oui cette notion chère au droit administratif, a été invoquée par les pouvoirs publics pour justifier ces mesures exceptionnelles. Dans ce contexte, elle s’est imposée dans le débat public : les professionnels du droit publient des tribunes, les médias l’affichent en grand en longueur des journées, sur les réseaux sociaux chacun donne les leçons de ...
Puisque nous ne saurions habiter sans l’autre, il est donc impérieux d’orienter nos actions, nos attitudes, non seulement en fonction de nos intérêts, mais aussi et surtout, en fonction de l’autre. L’altérité occupe donc une place fondamentale dans notre démarche